lundi 30 mars 2009

SEJOUR DE FEVRIER 2009

Premier séjour au Burkina

 février 2009


Un grand merci à tous ceux qui nous ont aidés à réaliser ce voyage, et à démarrer notre projet.
Et un immense merci à nos nouveaux amis Burkinabés; David, Hamadou, Sidonie, Safi et Julienne, et tous les habitants de Zanrcin. Avec eux et grace à eux nous avons pu vivre tant de merveilleux moments, découvrir tant de choses, et emmagasiner tant de souvenirs...




Le Ditanyé:

Contre la férule humiliante, il y a déjà mille ans,
La rapacité venue de loin les asservir il y a cent ans,
Contre la cynique malice métamorphosée en néo-colonialisme,
Et ses petits servants locaux,
Beaucoup flanchèrent et certains résistèrent.
Mais les échecs, les succès, la sueur et le sang
Ont fortifié notre peuple courageux, et fertilisé sa lutte héroique.

Refrain:
Et une seule nuit a rassemblé en elle l'histoire de tout un peuple,
Et une seule nuit a déclenché sa marche triomphale
Vers l'horizon du bonheur,
Une seule nuit a réconcilié notre peuple
Avec tous les peuples du monde,
A la conquête de la Liberté et du Progrès.
La Patrie ou la mort, nous vaincrons

Arrivée à la concession de David, à Zanrcin, le samedi 21 février 2009. La soirée commence par un "thé frais" (pastis), et déjà est dominée par la bonne humeur de chacun. Nous faisons connaissance avec Safi et Julienne, les cuisinières de la concession, Hamadou, notre guide-chauffeur et Nicolas, jeune Français d'Annecy, en séjour pour 6 mois à la concession.

Dimanche 22 février. Nous faisons la connaissance de Sidonie, l'épouse de David, institutrice à quelques kilomètres de Zanrcin. Julienne fait la vaisselle.

Nicolas, David, et Hélène à l'ombre de la tonnelle au centre de la concession. La chaleur est déjà accablante, pour nous qui avons quitté Bourg en Bresse par -5°C.

La tonnelle, Sidonie, notre case, et la citerne d'eau pour la cuisine. Elle est remplie tous les jours avec l'eau ramenée du puits.


Safi devant la porte de la concession.

Premières visites! Un groupe d'enfants vient nous voir, et surtout voir David, qui est une personnalité au village

Nous rendons visite à la tante de David à Zorgondo. Celle-ci est âgée de 85 ans environ, et très fatiguée. Consultation, conseils, médicaments...Ses filles sont venues pour l'assister, et de ce fait de nombreux neveux et nièces se trouvent là.



Hélène leur montre le film qu'elle vient de faire, et dont ils sont les vedettes.

Retour à la concession. Des enfants nous y rejoignent très rapidement. Boukari (au centre) parle un peu Français. Le Français est enseigné dès le primaire, et fait partie du programme d'alphabétisation.

Puis arrive le Naaba, chef traditionnel du village. C'est une personnalité très importante dans le village. Il a une forte influence politique, et un grand pouvoir décisionnel. Rien d'important dans le village ne peut se faire sans son assentiment. Il a un role de "sage", d'arbitre dans les conflits locaux. Il est toujours couvert d'une coiffe très typique.

Cet après-midi, Amadou nous emmène faire le tour du village. Le village est très dispersé, sur plusieurs hectares. A cet endroit, vivent 3 familles regroupant 30 enfants. Amadou nous explique la structure de l'habitat. Une case pour le chef de famille, une pour chacune des épouses (et les enfants en bas âge), une pour la grand-mère (et les filles plus âgées), et une pour les garçons.

Les enfants se prêtent volontiers au jeu de la pose photo. Au Burkina, malgré un taux de mortalité 
infantile de 105/1000, 48% de la population a moins de 15 ans. L'espérance de vie est de 47 à 52 ans selon les sources.


De retour à la concession, nous trouvons Safi occupée à balayer les feuilles de Karité dans la cour. Nouveaux sourires, et pose pour la photo.

Lundi 23 février. C'est mon anniversaire. David qui était parti à Ouagadougou nous a ramené des fraises...
Amadou se régale. Il nous promet de venir un jour "gariguetter" dans notre jardin à Bourg.

L'exploit de David. Hélène lui avait demandé un gateau .... elle n'en attendait pas tant! et moi non plus.... gateau excellent et léger.

David, Sidonie et moi, le soir de mes 54 ans.

Mardi 24 février. Notre promenade passe par l'école de Zanrcin. La classe est sage. Après le primaire, les meilleurs élèves iront au collège à Boudry, à environ 10 km. Le trajet se fera à pieds, les transports scolaires n'existent pas. Mais l'accès au collège est aussi limité à ceux dont les parents ont les moyens d'en payer les frais.

Les membres du Bureau de l'association "Neeb la Taaba" sont venus régulièrement nous rendre visite à la concession. Ils assistaient volontiers (de loin) aux consultations, et ont eux-même consulté.

Le "Baga" (devin) est lui aussi une entité dans le village. Doué de pouvoirs et de connaissances transmis par les anciens, il connait les "recettes" et prépare amulettes porte-bonheur que portent les enfants à la ceinture, et les canaris (poteries) disposées devant la porte des cases.

Safi et Julienne nous préparent un "poulet bicyclette", ainsi appelé parcequ'ils ne sont pas gras et à chair très ferme. Celui-ci m'a été offert par un ancien qui m'avait consulté deux jours auparavant.C'est Boukari qui a tué la bête. Il surveille la préparation.

Nouvelle visite du Naaba, pour le café. Au premier plan, Adama, le frèred'Amadou, qui habite à cent mètres.

Mercredi 25 février. Retour à l'école de Zanrcin, où nous retrouvons la classe en cours de mathématiques. On apprend à compter de 1 à 10.... et même à l'envers.

La maitresse d'école, Halimata, donne ses cours avec le petit dernier sur les genoux. Elle lui donne également le sein pendant la classe. C'est l'épouse d'Amadou.

Visite à Boudry. Nous avons été invités par le maire à la cérémonie des voeux, le 28 février. La commune de Boudry regroupe 69 villages (dont Zanrcin), et environ 85000 habitants. Le maire tient à nous remercier pour notre don au dispensaire, nous présenter aux élus de sa commune (2 élus par village) et nous faire présenter notre projet.

Cérémonie des voeux; le maire de Boudry, madame le Préfet de Boudry, Monsieur le Préfet de Zorgho, et les adjoints au maire, pendant l'allocution de ce dernier.

Le maire, deux adjoints, la secrétaire.

Dans la salle où a lieu la cérémonie. Le programme d'alphabétisation est l'une des priorités du gouvernement.

Discours, voeux, remerciements....

Retour au village...Notre case. Superbe, et avec tout le confort. Douche, lavabo, WC, et ventilateur.

Hélène pendant un cours de Mooré le soir. Les veillées se sont prolongées tard, en compagnie de notre professeur, Hamadou. Nos difficultés à le comprendre, et à prononcer le Mooré ont donné lieu à de franches rigolades.

Amadou est un passionné de musique, qu'il écoute sur son téléphone GSM. Il nous a fait découvrir tout l'humour de certaines d'entre elles. Il s'est par ailleurs révélé être un professeur de Mooré très patient! A son écoute, nous avons pu apprendre beaucoup sur la vie locale, les traditions, et les difficultés.

Dernier soir avec David.... Nostalgie? Non, nous reviendrons.



Le dispensaire de Boudry et la consultation à Zanrcin

Devant le dispensaire, les vélos des premiers consultants.

Le batiment des consultations. Un autre batiment, semblable est réservé à la maternité et aux hospitalisations de courte durée. Les cas sévères sont dirigés vers l'hopital de Zorgho.

Ce couloir mène à deux bureaux de consultations, une salle de stérilisation, et une salle de soins (petite chirurgie, ponctions lombaires, injections, prélèvement, etc....). L'ensemble de ces actes est effectué par des infirmiers.

Tableau de protocole de prise en charge de la crise de palu, non grave. Les atteintes sévères sont hospitalisées pour traitement par perfusion.

A la maternité, cette jeune maman a accouché dans la nuit. Elle restera environ 48 heures ici, où sa mère l'a accompagnée, et repartira chez elle à pieds, avec son bébé. Elle habite à près de 20 km.

Tarifs de prise en charge à la maternité.
1000 CFA = 1.5 €

Mes consultations à la concession m'ont donné l'occasion de voir quelques pathologies peu courantes en France. Celle-ci n'est pas une maladie acquise, mais de naissance. Remerciements et respect pour cet homme qui a bien voulu se laisser photographier.

Salle d'attente pour la consultation à la concession. Les enfants sont sages.

Salle d'attente pour la consultation à la concession. Nous avons dû éloigner un peu les femmes, trop bavardes....

Hélène se charge d'occuper les enfants sur un bout de table, avec des dessins et coloriages, pendant que j'examine mes patients sur l'autre moitié de la table.

Les "sages" ont assisté de loin à la plupart des consultations.

Premiers examens sur un banc, devant la table.

Mais pour raison de confort, je réquisitionne rapidement la table. Beaucoup d'enfants, et au total, plus de 140 consultations, qui se sont parfois terminées tardivement.

Chaque fois que c'est possible, nous fournissons le traitement.

Le marché au bétail de Mogtedo


"Ne le dites pas à Brigitte Bardot" nous a dit David en arrivant sur le marché au bétail. Ici, les chèvres sont ligotées à terre, en attendant d'être chargées sur la plateforme supérieure du camion. A l'étage inférieur, on met les Zébus.

Une partie du bétail est en liberté sur le marché. Vendeurs et acheteurs discutent les prix.



Les abattoires. Les chèvres sont tuées sur place, dépecées, vidées, et suspendues. Elles attendent là le passage des services vétérinaires avant de parti pour l'étal du boucher.


Les vautours aussi attendent leur part du festin.

Habitués, ils restent à seulement quelques mètres



Le marché de Mogtedo


Dès l'entrée du marché on est dans l'ambiance

La pharmacie de Mogtedo. Nous achetons de nombreux médicaments pour nos malades. Ici, tout se prescrit en génériques, moins cher. Mais les prix restent très élevés pour le budget des Burkinabés. Nous devrons revenir dans 3 jours, car les stocks ne sont pas suffisants.

Ballade sur le marché. Nous y retrouvons toutes sortes de graines (zorgho, mil, maïs, riz ....), piments, poivrons, etc... Palette de couleurs, panaché de senteurs. Poussés par la curiosité, chacune de nos questions trouvera sa réponse accompagnée d'un sourire. Nous avons l'impression de nous promener dans un rêve.




Après avoir longuement profité du marché alimentaire, nous nous dirigeons vers la partie réservée aux vêtements et tissus. Tissus Africains, Indiens, Chinois etc... à profusion.


Hélène a choisi le tissu pour sa robe. Nous nous arrêtons chez la couturière.

 Une maman et son bébé s'est arrêtée discuter avec la commerçante

Elles s'amusent autant que nous de la séance de mesures d'Hélène. La robe sur mesure sera prête dans 3 jours


Nous continuons la promenade dans un véritable dédale où la lumière joue avec les couleurs.


De passage à l'épicerie...

Le boucher-poissonnier.... Les poissons ont été pèchés non loin de là, dans un lac (voir chapitre sur l'eau)

Lièvre.

Le mécanicien moto a assuré la réparation du compresseur électrogène de David.

En face, les ménagères "éventent" le riz. Le riz est passé au concassage dans le batiment. Les femmes le jettent alors en l'air, au vent, pour le débarrasser de ses écorces, alors que seuls les grains de riz retombent sur une bâche.

Rien à dire. Ce n'est que le plaisir des yeux...



Art et artisanat au Burkina


Statuette en bronze fait "à la cire perdue", technique très répandue en Afrique. L'objet est sculpté dans la cire, puis on coule autour un moule en platre ou en terre. On coule alors le métal, qui fait fondre et chasse la cire. L'objet est ensuite travaillé à la main pour le polissage et la patine.

Le Fespaco est un évennement en Afrique. C'est le festival du cinéma Africain. De nombreux Européens étaient à Ouagadougou pour la semaine du festival.

Le commerce Chinois est très présent au Burkina, mais il n'y a pas qu'eux....

Un stand de sculpture et gravure sur bois, dans l'enceinte du festival. De nombreux stands étaient présents, représentant un peu tous les types d'artisanat Africain.

Une affiche d'un film programmé au festival. Le SIDA est très présent dans l'art cinématographique Africain, mais surtout c'est une source très riche de connaissances, culturelles et traditionnelles.

Exposition de sculptures sur le thème du cinéma, réalisées avec des éléments de récupération de moteurs....


Pièces de moteurs, de carrosseries, canettes vides, bouts de bois, de tissus ou autre, tout ici peut être utilisé et transformé en oeuvres tout aussi surprenantes qu' inventives.

Scène de tournage entièrement en bronze.

Nul doute que cette caméra hautement technologique va rendre jaloux nos plus grands réalisateurs occidentaux ..

Prêt pour le travelling ?

Clap ! Silence, on tourne !

Au village artisanal, à Ouagadougou,

Le Batik. Le tissu est trempé dans la teinture, après avoir été traité à la cire...

Ici, on fabrique des Jembés.

Galerie de peinture....



L'eau, une ressource vitale...




C'est une évidence de dire que l'eau est vitale. Et pourtant, il semble que les plus hautes instances internationales considèrent que ce n'est pas un Droit, mais seulement une nécessité....


A la concession de David, il faut remplir la citerne plusieurs fois par jour, avec l'eau que l'on va chercher au puits, rien que pour la cuisine. Une autre citerne est réservée à l'usage sanitaire.

Approvisionnement en eau du puits.

Chez David, c'est avec cette petite citerne sur roues, que Issaka va deux à trois fois par jour chercher l'eau au puits, qui se situe à environ 300 mètres de la concession.

Au premier plan, le puits. L'eau y est à environ 4 mètres, et on la tire avec un seau. Devant, au loin sous la verdure, la ligne brune de la digue. Le "lac" ne se remplit que pendant la saison des pluies et se vide rapidement. Profond d'1 mètre à 1 m 50, il permet d'assurer par irrigation une récolte de riz par an (chaque famille a sa parcelle de rizière) et quelques autres cultures (maïs).
A la fin de la saison des pluies, on y fabrique les briques en terre.

Un petit îlot sur le lac assèché, avec le trou du crocodile. Ce dernier reste dans son antre pendant la saison sèche, pour n'en ressortir qu'avec la pluie.

Terres arides en saison sèche, mais lieu de culture du mil en saison des pluies.

Champ de zorgho après la récolte

Greniers à mil, cases, et friche d'une plantation de zorgho


Ce baobab, plusieurs fois centenaire sait comment résister à la sècheresse. En fait, l'eau existe, il faut aller la chercher sous terre; parfois à quelques mètres, parfois à plusieurs dizaines de mètres.

Lorsqu'il n'y a plus d'herbe au sol ....

Mogtedo, jour de marché. Nous quittons le marché pour prendre une piste qui nous amène sur une digue. Surprise!

Un lac de plusieurs milliers d'hectares s'étend là.

De l'autre coté de la digue, tout n'est que verdure, grâce à l'irrigation.

Vannes d'irrigation.

Rizières, carottes, oignons, poivrons, piments, manguiers, etc..


Hommes au travail dans la rizière



Scènes de vie quotidienne


Cases dans une concession au village. Chaque famille possède sa concession, dans laquelle vivent le père (une case), la ou les épouses (une case par épouse, avec les enfants en bas âge), et éventuellement la grand-mère (une case, avec les filles plus grandes). Les garçons les plus grands sont dans une autre case.

Trop mignon.... Au village on boit l'eau du puits, ou celle du forage.

Température en février, à l'ombre sous la tonnelle. La température varie de 24°C à la fin de la saison des pluies, à plus de 40°C pendant la saison sèche.

Tout se porte sur la tête. Ici des feuilles de Karité, ailleurs, carottes, bananes, ou autres fruits ou légumes.

Quelques ménagères élèvent des poules. Rarement pour la consommation personnelle, mais pour la vente. L'alimentation est exclusivement à base de mil, avec quelques variétés de sauces aux légumes.

Les zébus eux aussi sont destinés à la vente.

La plupart des familles ont un âne. Il est utile essentiellement lors des récoltes, à la saison des pluies.


Ménagère pilant le maïs. Elle écrase les grains en pesant de son poids sur une pierre. Il lui faudra environ 20 minutes pour faire un gros bol de farine.


Aller chercher l'eau au puits ou au forage est l'une des tâches de la ménagère. Bien souvent, il faut parcourir plusieurs centaines de mètres pour arriver au puits. Cette corvée se répète plusieurs fois par jour.

Le zébu sait aussi être élégant...

Au bord de la route, un moulin à grain. Les ménagères peuvent s'y rendre pour moudre le mil, moyennant une participation financière.

Ce n'est pas l'usager habituel. Quelques jeunes du village ont un vélomoteur, d'autres une bicyclette, la plupart une modeste paire de sandales.

Zébu à l'embouchage. Ce zébu a été acheté par l'association Neeb la Taaba, par le système du micro crédit. L'association achète un jeune animal (zébu, chèvre, mouton), et le donne à engraisser à une famille du village. Lorsque celle-ci vend l'animal, elle rembourse la mise initiale et garde la différence.

Retour du puits.

Taxi brousse sur la route à Zorgondo. Surcharge habituelle un jour de marché, mais également les autres jours....

Jeune couturier au travail sur sa Singer.

Le repassage se fait sans vapeur, avec un bon vieux fer à braises.

Four à pain au bord de la route.


Il parait que chaque village a son "gèenga" (fou). Nous avons rencontré celui de Boudry.

Séance cinéma à la concession, sur l'ordinateur de David. Dommage, le compresseur n'a pas assuré suffisamment pour aller jusqu'au bout du film. Le cinéma Africain parait permet de découvrir beaucoup de choses sur les coutumes et usages de ce pays.

Battage du zorgho (variété de mil). Il s'agit non seulement de séparer les grains des épis, mais ensuite de les "éventer" pour ne garder que la partie utile du grain, qui sera pilée.


Station service pour les vélomoteurs. Au choix, essence ou mélange sont vendus au litre, dans des bouteilles de récupération. A droite, l'ancien présentoir. Merci Total !

Lessive en famille près du puits.

Pilage du riz pour en enlever l'écorce. Cette enfant a 12 ans. La famille reçoit de la visite et offrira donc du riz pour ce repas de fête.


Riz complet, avec son écorce.

Le grand-père encourage sa petite fille au travail. 
Nous aussi, avons apprécié la sieste par cette chaleur.... 

Plant de coton

Margouillat

Paille de mil. Ces ballots serviront à faire le toit d'une nouvelle case à la concession, et à remplacer les toits usés des anciennes cases. Leur remplacement se fait tous les 3 à 4 ans. Une case dure environ 10 ans.

Les fondations de la future case.

Moule pour fabriquer les parpaings.

Le ciment est mis dans le moule. Le parpaing frais est aussitôt démoulé et laissé à sècher.

Parpaings pour la base de la future case.

Le reste des murs est fait avec des briques de terre, faites sur place.

Issaka en train de tresser la paille pour le toit de la case.